Il était une fois une petite fille,

Il était une fois une petite fille, qui ne se demandait pas ce qu’elle deviendrait car elle n’en avait rien à faire. Pourtant elle faisait, et dévidait sa vie sur un vieux rouet.

Petit à petit, en ne lâchant pas le monde de ses yeux verts.

Et petit petit était son monde.

Quoiqu’il prît le large assez facilement et sans crier gare par les champs et les bois, mais il suffisait de bien le tenir en lisière pour qu’il n’échappât pas complètement au regard.

Le monde avait la taille d’une cour d’école, d’une entrée de mairie et d’une rue en pente qui dévalait jusqu’à une fontaine…

Un monde plein de chemins, de sentiers et de bois et de ronces et de lilas aux branches de cerisiers, de masures dérisoires, de barrières qui s’affaissent, de murets où court peut-être encore du lierre, va savoir !

Et va savoir, maintenant qu’il a grandi, pourquoi elle s’est mise à écrire…

ENFIN L’HEURE D’ÉTÉ, OUSTE L’HIVER FRIGIDE ET BARGEOT…



Vous,  les frigides du cœur et d’ailleurs
Les bargeots largués dans le passé  antérieur,
Les jusqu’aux boutinistes, tout près de la sortie de piste,
Pourfendeurs des droits homos, accusateurs des droits humains,
Qui se ressemble ne doit pas s’assembler, au nom des grands principes de l’inégalité,
Car autrui n’est plus le prochain,

Et qui allez,
Le soufre dans l’encensoir,
L’homélie vengeresse à la bouche,
Les yeux grands fermés sur le monde,

Crier printemps, que vous ne faites  pas plus que l’hirondelle,
Et  dire dictateurs ceux qui refusent votre dictature…

Vous donnez, en vérité je vous le dis, plus froid dans le dos que l’hiver,
Aussi dorénavant, vous avancerez masqués dans le fil tendu de mon actualité.

LSB 5/4/13